Quelle famille ! ! !
Bonjour,
laissez moi, aujourd'hui vous parler de ma famille ! !
J'en suis si fière ! !
mes grands parents maternels
qui étaient des gens exceptionnels dont
la vie aurait pu faire l'objet d'un film ! !
Je
m´explique: Mon grand père - dit Pépé - fut ce que
l´on a appelé un « russe blanc »
l´on a appelé un « russe blanc »
(
pro-tzaristes qui avait fui la Russie
après l'abdication de Nicolas II en 1917)
après l'abdication de Nicolas II en 1917)
Il a
donc quitté la Russie au début du siècle dernier
et s´est enfuit en tant que passager clandestin
et s´est enfuit en tant que passager clandestin
sur un bateau en espérant arriver en France
sauf qu´il débarqua à Istanbul,
sauf qu´il débarqua à Istanbul,
fut vendeur ambulant jusqu´à gagner quelques
sous et
remonta sur un autre navire qui,
remonta sur un autre navire qui,
cette fois ci, le laissa à Marseille.
Mon
oncle possède encore trois billets de 500 roubles
que mon grand père avait en arrivant en France ! ! !
que mon grand père avait en arrivant en France ! ! !
Ma
grand-mère que nous appelions Mamy Cocotte
se maria à Prague en Tchécoslovaquie
se maria à Prague en Tchécoslovaquie
avec
un militaire qui vint se battre pour la France au cours
de la première guerre mondiale en tant que légionnaire.
de la première guerre mondiale en tant que légionnaire.
Elle
eut trois enfants et apprit ensuite que son mari
était porté disparu sur le territoire français.
était porté disparu sur le territoire français.
(Il
était militaire, dans
la Légion donc, administrativement, disparu).
Bien
que ne parlant pas notre langue, elle décida en 1924
de venir en France avec ses enfants afin de le retrouver.
de venir en France avec ses enfants afin de le retrouver.
(Elle
est venue avec ma mère et mon oncle,
ce n´est qu´en 1932 qu´elle est retournée
chez ses parents à Pavlichow pour aller chercher la petite dernière
qu'elle n'avait pu, vu son jeune âge amener avec elle au paravent )
ce n´est qu´en 1932 qu´elle est retournée
chez ses parents à Pavlichow pour aller chercher la petite dernière
qu'elle n'avait pu, vu son jeune âge amener avec elle au paravent )
Ma
grand-mère a toujours raconté
qu´elle courut partout afin de tenter
de le
retrouver, se heurtant à la
barrière de la langue et finalement
l´armée
l´installa à Verdun, dans la caserne Miribel
(c´est là que ma mère et mon oncle
prirent contact avec le territoire français !
Ma mère avait presque quatre ans et son frère en avait deux. )
(c´est là que ma mère et mon oncle
prirent contact avec le territoire français !
Ma mère avait presque quatre ans et son frère en avait deux. )
Cette
caserne était comme la poubelle
de tout ce qui ne pouvait pas s´intégrer immédiatement,
de tout ce qui ne pouvait pas s´intégrer immédiatement,
il y
avait des gens de toutes les races et des "russes blancs "
tous cadres militaires dans leur pays d´origine et
qui étaient employés au déminage de la région de Verdun.
tous cadres militaires dans leur pays d´origine et
qui étaient employés au déminage de la région de Verdun.
Ma
grand-mère lavait le linge de ces "russes blancs "
et c´est alors qu'elle fit la connaissance de Pépé
qui allait devenir par la suite mon grand-père
et le père de cœur de ma maman et mon oncle,
ceux-ci n'ayant jamais connu leur père géniteur.
et c´est alors qu'elle fit la connaissance de Pépé
qui allait devenir par la suite mon grand-père
et le père de cœur de ma maman et mon oncle,
ceux-ci n'ayant jamais connu leur père géniteur.
Mon
oncle se rappelle bien qu'il jouait avec les gosses de son âge
à faire des fortifications sur un grand tas de sable
qui se trouvait au milieu de la cour principale de la caserne.
à faire des fortifications sur un grand tas de sable
qui se trouvait au milieu de la cour principale de la caserne.
De
l'autre coté de la cour il y avait la partie militaire
avec des tirailleurs sénégalais,
noirs comme du charbon et qui riaient toujours
en montrant de grandes dents toutes blanches !
avec des tirailleurs sénégalais,
noirs comme du charbon et qui riaient toujours
en montrant de grandes dents toutes blanches !
Bientôt
ma grand-mère et Pépé sont sortis de cette caserne
pour aller dans une dépendance annexe où ils furent le seul couple.
pour aller dans une dépendance annexe où ils furent le seul couple.
Maman
restait toute la journée avec ma grand-mère
et mon oncle partait avec Pépé et l'équipe de déminage
et c'est là qu'il apprit bien des choses sur ce qui était dangereux.....
et mon oncle partait avec Pépé et l'équipe de déminage
et c'est là qu'il apprit bien des choses sur ce qui était dangereux.....
Il se
souvient bien de l'endroit appelé « Ripon »,
non loin de Douaumont qui ressemblait à un paysage lunaire....
plein de trous et d´obus qui n´avaient pas explosés
, on y déterrait encore des morts..... il ramassait les douilles de cartouches.....
Il était encore trop petit pour " toucher " aux obus.
non loin de Douaumont qui ressemblait à un paysage lunaire....
plein de trous et d´obus qui n´avaient pas explosés
, on y déterrait encore des morts..... il ramassait les douilles de cartouches.....
Il était encore trop petit pour " toucher " aux obus.
Et ça
a été comme ça jusqu'à l´âgé de 5 ans
car il devait aller à l´école enfantine et accompagner sa soeur.
car il devait aller à l´école enfantine et accompagner sa soeur.
Il se
rappelle de son tablier blanc à petits carrés bleu
que l'on boutonnait dans le dos et de son ardoise
qu'il remplissait de A,B,....et papa, maman,.....
que l'on boutonnait dans le dos et de son ardoise
qu'il remplissait de A,B,....et papa, maman,.....
Quand
la famille a quitté Verdun, il avait presque neuf ans
et savait lire et écrire, non seulement le français
mais aussi le russe car le soir Pépé devenait le maître d´école
et apprenait aux enfants tout ce qu´il savait,
le russe et quelques mots d´allemand et d´italien.
et savait lire et écrire, non seulement le français
mais aussi le russe car le soir Pépé devenait le maître d´école
et apprenait aux enfants tout ce qu´il savait,
le russe et quelques mots d´allemand et d´italien.
Ma mère et mon oncle lui
doivent tout.
C´est
grâce à lui et à tous ceux qui leur apprenaient beaucoup,
beaucoup plus que dans n´importe quelle école
si bien que lorsque qu'ils sont allés à Sault les Rethel,
mon oncle était, aux dires du père Guillaume,
son nouvel instituteur, un élève exceptionnel.
beaucoup plus que dans n´importe quelle école
si bien que lorsque qu'ils sont allés à Sault les Rethel,
mon oncle était, aux dires du père Guillaume,
son nouvel instituteur, un élève exceptionnel.
Ils
partirent à Sault les Rethel parce que la zone de Verdun
et une grande partie du
et une grande partie du
Chemin
des Dames étaient déminés,
restait encore quelque chose du coté de Rethel
restait encore quelque chose du coté de Rethel
et
comme il fallait trouver une place pour entreposer
tous les obus alors Pépé a trouvé un endroit près de Sault les Rethel
à deux km du village et près de la ligne de chemin de fer.
tous les obus alors Pépé a trouvé un endroit près de Sault les Rethel
à deux km du village et près de la ligne de chemin de fer.
C'est
la qu´ils allaient enterrer tous les obus, déminés donc sans danger.
Vous
devez vous souvenir qu'il y a environ deux ans,
une partie des habitants d'une commune des Ardennes
furent tous évacués car des engins de la guerre
avaient été trouvés dans le sol.
une partie des habitants d'une commune des Ardennes
furent tous évacués car des engins de la guerre
avaient été trouvés dans le sol.
Mes
grands parents, ma mère et mon oncle
dormaient dessus il y a bien longtemps ! ! ! !! !
dormaient dessus il y a bien longtemps ! ! ! !! !
Bien sur, ils n'étaient pas des français
donc pas de problèmes !
Je ne
vais pas vous raconter tout
ce que les français
doivent à ces "russes blancs"
car si les paysans ont pu labourer leurs champs,
si on pouvait courir partout dans les bois
, on le doit à ces pauvres types qui ont fini presque tous, dans une explosion !
doivent à ces "russes blancs"
car si les paysans ont pu labourer leurs champs,
si on pouvait courir partout dans les bois
, on le doit à ces pauvres types qui ont fini presque tous, dans une explosion !
Mon
oncle m'a raconté qu'à Ripon,
il se souvenait les voir couchés
sur le ventre, un petit rouleau de terre devant eux
et avec une baïonnette, creusé le sol et
sortir de terre la mine qui attendait que quelqu'un marche dessus . ..
à cette époque-là, il n´y avait rien d´électronique,
c´était tout une question d´expérience et de beaucoup de chance.
sur le ventre, un petit rouleau de terre devant eux
et avec une baïonnette, creusé le sol et
sortir de terre la mine qui attendait que quelqu'un marche dessus . ..
à cette époque-là, il n´y avait rien d´électronique,
c´était tout une question d´expérience et de beaucoup de chance.
Et
quand c´était fini, la mine désamorcée,
ils riaient comme des enfants et
quand on pense qu´ils gagnaient à peine de quoi vivre !!
ils riaient comme des enfants et
quand on pense qu´ils gagnaient à peine de quoi vivre !!
On
était alors en 1932, ma
grand-mère retourna dans son pays natal
pour aller chercher la petite dernière et la famille fut enfin réunie.
pour aller chercher la petite dernière et la famille fut enfin réunie.
La
petite Marie est entrée directement dans l´école de Sault
et quand ils partirent pour Rethel, en 1934
, elle parlait bien le Français et suivait les cours normalement.
et quand ils partirent pour Rethel, en 1934
, elle parlait bien le Français et suivait les cours normalement.
Ensuite,
ma tante Marie décéda d´une
poliomyélite et
du manque de pénicilline.
Elle est enterrée à Berck-plage.
du manque de pénicilline.
Elle est enterrée à Berck-plage.
J´ai
oublié de vous dire que mes grands-parents
ont habité pendant environ quarante ans
ont habité pendant environ quarante ans
dans
une grande propriété dont l´usufruit
leur avait été donné jusqu´à leur mort
leur avait été donné jusqu´à leur mort
par
la princesse Ghislaine de Monaco.( ??? !!! )
(
Ghyslaine, Marie, Françoise Dommanget est une comédienne
née le 13 octobre 1900 à Reims et
décédée le 30 avril 1991 à Neuilly-sur-Seine.
née le 13 octobre 1900 à Reims et
décédée le 30 avril 1991 à Neuilly-sur-Seine.
Elle
fut par son mariage avec Louis II de Monaco,
la princesse Ghislaine de Monaco.
Elle est la fille de Robert-Joseph Dommanget 1867-1957
et de Marie-Louise Meunier 1874-1960.)
la princesse Ghislaine de Monaco.
Elle est la fille de Robert-Joseph Dommanget 1867-1957
et de Marie-Louise Meunier 1874-1960.)
Source Wikipédia)
En
effet, dans les années 40, ils avaient été pris en affection
par une personne qui leur confia son relais de chasse
en leur demandant uniquement de l´entretenir.
par une personne qui leur confia son relais de chasse
en leur demandant uniquement de l´entretenir.
C´est
la raison pour laquelle je suis née à Sault les Rethel
dans cette propriété remplie de merveilleux souvenirs ! !
dans cette propriété remplie de merveilleux souvenirs ! !
Il
y avait trois maisons dont un relais de chasse et
aussi un petit étang formant un huit avec un petit pont en son milieu.
Je suis née dans la "petite" maison ( là où il y a la croix bleue)
aussi un petit étang formant un huit avec un petit pont en son milieu.
Je suis née dans la "petite" maison ( là où il y a la croix bleue)
Pour
moi, fille de la ville et amoureuse
encore à l´heure actuelle du béton et du ciment,
c´était le dépaysement complet.
encore à l´heure actuelle du béton et du ciment,
c´était le dépaysement complet.
Il
y avait une chèvre, des moutons
et une basse-cour complète
avec des poules, lapins et aussi des canards de barbarie.
avec des poules, lapins et aussi des canards de barbarie.
C´était
mon paradis car une tonnelle de vigne vierge
me servait de petite maison où je me réfugiais très souvent
et où je jouais des heures entières.
me servait de petite maison où je me réfugiais très souvent
et où je jouais des heures entières.
Le
tout s´étendait sur trois hectares où
je pus y faire mes premières armes en vélo et
plus tard m´apprendre à manœuvrer ma première voiture
(une Austin mini 1000 avec quatre pots d´échappement !!!)
Les années et les décennies passèrent et
cette famille reconstituée du affronter la deuxième guerre mondiale.
je pus y faire mes premières armes en vélo et
plus tard m´apprendre à manœuvrer ma première voiture
(une Austin mini 1000 avec quatre pots d´échappement !!!)
Les années et les décennies passèrent et
cette famille reconstituée du affronter la deuxième guerre mondiale.
Maman
devint infirmière et mon oncle passa de nombreux diplômes
et finalement reçut un
pompeux certificat d´ingénieur aéronautique.
Mais
tout cela ne fut pas si simple.
Comme il avait terminé tout ce qu´il pouvait obtenir
en diplômes à Rethel,dans l´école supérieure des garçons
et comme Pépé ne gagnait pas suffisamment
pour l´envoyer dans des hautes écoles,
il suivit les cours par correspondance,
les cours de l´Institut Moderne Polytechnique et
étudiait tout en se rendant utile.
en diplômes à Rethel,dans l´école supérieure des garçons
et comme Pépé ne gagnait pas suffisamment
pour l´envoyer dans des hautes écoles,
il suivit les cours par correspondance,
les cours de l´Institut Moderne Polytechnique et
étudiait tout en se rendant utile.
Bien
sur les bons bourgeois de la ville
se demandaient comment il pouvait vivre !
se demandaient comment il pouvait vivre !
Alors
en 1939 on dit qu´il
" faisait partie de la troisième colonne "
et quand la France fut envahie,
on dit que c´était " un sale espion russe " et
après la libération il était devenu " un collaborateur "
et quand la France fut envahie,
on dit que c´était " un sale espion russe " et
après la libération il était devenu " un collaborateur "
Drôle de monde celui d´après guerre !
Finalement
quand, en 1944
la Compagnie Française d´Aviation ouvrit ses portes,
on lui demanda d´être Dessinateur Principal,
dans le bureau d´études (aujourd´hui on appelle ça " Projeteur"
et après trois ans où il travailla sur le projet d´un avion
, il s´expatria (lui aussi !! ) vers le Brésil où il réside depuis 1947.
la Compagnie Française d´Aviation ouvrit ses portes,
on lui demanda d´être Dessinateur Principal,
dans le bureau d´études (aujourd´hui on appelle ça " Projeteur"
et après trois ans où il travailla sur le projet d´un avion
, il s´expatria (lui aussi !! ) vers le Brésil où il réside depuis 1947.
Il
est à présent en retraite et
a été Quality Director pour l´Amérique du Sud
de la société Osram (Fabrication de lampes ).
a été Quality Director pour l´Amérique du Sud
de la société Osram (Fabrication de lampes ).
Beau parcours lorsqu´on songe à toutes les
difficultés
qu´il a pu rencontrer !!!
qu´il a pu rencontrer !!!
On ne
peut être qu'admiratif et
tirer son chapeau devant tant de détermination.
tirer son chapeau devant tant de détermination.
Le
père des enfants, le
mari de Mamy Cocotte,
étant porté disparu cette dernière eut,
après de nombreuses années,
la possibilité de se marier avec Pépé et
la cérémonie eut lieu en 1958 .
étant porté disparu cette dernière eut,
après de nombreuses années,
la possibilité de se marier avec Pépé et
la cérémonie eut lieu en 1958 .
Maman
était mariée et j´avais huit ans.
Nous habitions en Allemagne (1964)
lorsque maman reçut une lettre
venant de Tchécoslovaquie qui émanait de son père géniteur
disant qu´il était venu souvent voir de loin ses enfants
mais n´avait jamais osé les approcher.
Nous habitions en Allemagne (1964)
lorsque maman reçut une lettre
venant de Tchécoslovaquie qui émanait de son père géniteur
disant qu´il était venu souvent voir de loin ses enfants
mais n´avait jamais osé les approcher.
Il
était marié et avait fondé une nouvelle famille.
Cette
nouvelle ne lui procura aucune
émotion particulière
étant donné que pour elle,comme pour mon oncle du Brésil,
Pépé était leur seul vrai père: celui qui les avait aidés,
nourris et supportés dans les moments difficiles.
étant donné que pour elle,comme pour mon oncle du Brésil,
Pépé était leur seul vrai père: celui qui les avait aidés,
nourris et supportés dans les moments difficiles.
Ils
étaient petits lorsqu´ils avaient quitté leur pays
et ne connaissaient que lui.
et ne connaissaient que lui.
Ils
le considéraient comme leur père
et rien ne pourrait les détacher de ce sentiment si fort.
et rien ne pourrait les détacher de ce sentiment si fort.
Quelque
temps après arriva un télégramme de Prague
annonçant le décès du premier mari de ma grand-mère et
la vie reprit son cours !!!
annonçant le décès du premier mari de ma grand-mère et
la vie reprit son cours !!!
(Mon
oncle m'a précisé que son père géniteur
lui avait écrit plusieurs lettres lui expliquant les raisons de son abandon,
mais comme il lui répondit que
c'était son problème avec son épouse donc sa mère,
ce qu'il pouvait seulement lui reprocher
c'est de ne pas lui avoir écrit plus tôt,
mais que cela n'aurait en rien changé les choses,
pour lui, Pépé était son seul vrai père car c'était lui qui l'avait élevé.
lui avait écrit plusieurs lettres lui expliquant les raisons de son abandon,
mais comme il lui répondit que
c'était son problème avec son épouse donc sa mère,
ce qu'il pouvait seulement lui reprocher
c'est de ne pas lui avoir écrit plus tôt,
mais que cela n'aurait en rien changé les choses,
pour lui, Pépé était son seul vrai père car c'était lui qui l'avait élevé.
Les choses en sont restées là.
Il était alors hospitalisé à Prague,
peu de temps après il reçut une lettre lui annonçant sa mort. )
Il était alors hospitalisé à Prague,
peu de temps après il reçut une lettre lui annonçant sa mort. )
Quelle
destinée,
qui,
en raison des difficultés de communication
avait
empêché deux êtres de se retrouver
et
les avaient poussés à se trouver bigames à leur insu !!!
L'armée et un soit disant secret défense
en ont décidé ainsi ! ! ! ! ! !
Il
faut aussi dire que ma grand-mère avait
6 frères et soeurs et que l´une d´entre elle
eut également une histoire pittoresque.
6 frères et soeurs et que l´une d´entre elle
eut également une histoire pittoresque.
En
effet, très jeune, elle tomba amoureuse
d´un garçon qui partit ensuite vivre en Argentine
pour des besoins professionnels.
d´un garçon qui partit ensuite vivre en Argentine
pour des besoins professionnels.
Elle ne
pouvait le suivre et se
mourrait d´amour pour lui
;alors tout le village se cotisa et
lui offrit le voyage jusqu´en Amérique du Sud.
;alors tout le village se cotisa et
lui offrit le voyage jusqu´en Amérique du Sud.
Imaginez
ce que ça pouvait représenter
dans les années 1915 / 1920 !!!
dans les années 1915 / 1920 !!!
Elle
partit, l´épousa et resta toute
sa vie durant à Buenos Aires
tout en correspondant avec sa sœur (ma grand-mère)
jusqu´à sa mort (fin des années 80 )
Je ne l´ai, bien sur, jamais connue
mais je savais depuis toujours que j´avais "la tante d´Argentine"
qui nous donnait des nouvelles et
qui alimentait ma collection de timbres !!!
tout en correspondant avec sa sœur (ma grand-mère)
jusqu´à sa mort (fin des années 80 )
Je ne l´ai, bien sur, jamais connue
mais je savais depuis toujours que j´avais "la tante d´Argentine"
qui nous donnait des nouvelles et
qui alimentait ma collection de timbres !!!
Mon
oncle me confirma qu'elle eu deux filles
qu'il rencontra un jour lors d'une visite à Buenos Aires.
qu'il rencontra un jour lors d'une visite à Buenos Aires.
Ma
grand-mère nous a quitté le 16
avril 1992;
elle me manque beaucoup et
reste toujours présente dans mon esprit.
elle me manque beaucoup et
reste toujours présente dans mon esprit.
Pour
mes petites filles, Sarah la grande et Shérine la petite,
la connaissance de leur arrière-arrière grand-mère
(qu´elles n´ont bien sur jamais connue)
est forte et très souvent elles me questionnent sur Mamy Cocotte.
Je trouve que la perpétuité du souvenir
revêt un caractère indispensable
qui leur permettra à leur tour de le transmettre plus tard.
la connaissance de leur arrière-arrière grand-mère
(qu´elles n´ont bien sur jamais connue)
est forte et très souvent elles me questionnent sur Mamy Cocotte.
Je trouve que la perpétuité du souvenir
revêt un caractère indispensable
qui leur permettra à leur tour de le transmettre plus tard.
J´ai
l´impression que ma grand-mère est toujours
avec nous tant elle est présente dans notre vie quotidienne.
avec nous tant elle est présente dans notre vie quotidienne.
J´ai
d´ailleurs ramené de France un album où
se trouvent de nombreuses photos et
regarder ce recueil est toujours pour les filles,
une source perpétuelle de questions.
se trouvent de nombreuses photos et
regarder ce recueil est toujours pour les filles,
une source perpétuelle de questions.
Mon oncle, lui aussi nous a quitté le 16 avril 2009.
Alors, cela ne pourrait-il pas faire
l´objet d´un scénario de film ?
Le seul problème est que tout est vrai
et confirme l´adage que souvent :
la
réalité dépasse la fiction.
Ma grand mère est la petite fille blonde ! !
Merci
de vos passages et
à
tout soudain ! !
Très émouvant !
RépondreSupprimer❤️
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