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mardi 13 octobre 2020

Le Caire : Pont el Farag





Bonjour,

Aujourd'hui, je vais vous présenter le nouveau pont
que nous avons emprunté lors de notre dernier séjour au Caire en octobre 2020:

Le pont El Farag
 


La construction dura 4 ans 
Il a été achevé en 2019 et inauguré par le président Sisi.

Le pont est long de 540 mètres  et
 possède 6 voies de circulation dans chaque sens.
 Ses tours de suspension sont hautes de 92 mètres
avec 160 câbles de suspension.

Le pont de l’axe Rod El Farag (ou pont Rod El Farag)
est un pont à haubans sur le Nil situé sur Rod El Farag traversant le Caire. 
Il a été construit par les entrepreneurs arabes. 
D’une largeur de 67,3 mètres, le pont détient
le record du monde Guinness pour le plus large pont à haubans au monde. 

En raison de son emplacement,
 le pont est devenu une attraction touristique majeure au Caire, 
où les visiteurs peuvent traverser les passages piétonniers latéraux
 qui ont une vue panoramique sur les rives du Nil 
et un plancher de verre voir à travers la passerelle
où les visiteurs peuvent marcher sur le Nil. 

L'utilisation de ce pont est payante et nous nous sommes acquittés
 de 20 livres égyptienne ( 1,2 € )










Merci de vos passages et commentaires

A tout soudain 




samedi 3 octobre 2020

Le Caire: Église troglodyte du Mokattam (Monastère de St Simon)


 


Bonjour

Laissez moi maintenant vous présenter un endroit
qu'après 30 ans d'Egypte je n'avais jamais visité:
Le Monastère de Saint Simon

Le monastère de Saint-Simon, également connu comme l'église de la grotte,
 se trouve dans la montagne du Mokattam,
dans le sud du Caire, une zone qui est connue comme la « poubelle de la ville »
 en raison de l'importante population d'éboueurs (les zabbaleen) qui y vivent. 

Il s'agit en fait de la plus grande église du Moyen-Orient,
 avec une capacité d'accueil de 20 000 personnes.

L'arrivée se fait par un grand portail et après quelques mètres
nous découvrons ce beau spectacle:




L'église troglodyte était fermée mais un gentil monsieur est venu nous ouvrir



Et la magie opéra ! ! 

















Eglise construite carrément dans la roche ! ! 




Maintenant allons visiter le monastère de St Simon

Simon le Tanneur (xe siècle)1, appelé aussi saint Simon le Cordonnier 
(arabe : سمعان الخراز Sam'ān al-Kharrāz), 
est un saint de l'Église copte orthodoxe,
 associé à l'histoire du soulèvement
 de la Montagne de Mukattam (en) au Caire en Égypte,

Simon le Tanneur vécut vers la fin du xe siècle en Égypte.
 Comme de nombreux coptes chrétiens de l'époque il était artisan.
 Saint Simon travaillait le cuir, artisanat répandu au Vieux-Caire aujourd'hui encore. 
 Cette activité comportait divers métiers du travail des peaux ;
 c'est pourquoi saint Simon est connu sous différentes appellations :
 Tanneur, Cordonnier.









Durant les années de 1989-1991, les membres du clergé copte et les archéologues 
ont recherché des reliques de saint Simon le Tanneur, datant du xe siècle. 
Simon était a priori enterré dans le cimetière d'al-Habash dans le vieux Caire. 
Mais simultanément, le squelette de Simon a été découvert dans l'église de la Sainte Vierge
(église de Babylone El-Darag) lors de fouilles archéologiques5 à l'occasion de sa restauration.
 Le squelette de Simon a été découvert le 4 août 1991, à un mètre sous la surface de l'église.
 Fait particulièrement intéressant : les cheveux était encore intacts ;
 ils étaient présents seulement sur le dos du crâne, 
 d'où l'on conclut que l'homme était chauve sur le devant et
 avait des cheveux abondants sur l'arrière de la tête.

Dans l'église où le squelette de Simon a été trouvé,
 il y avait aussi une peinture représentant le patriarche copte Abraham
 et un tanneur chauve portant deux cruches d'eau.
 Selon la tradition, Simon distribuait de l'eau aux pauvres.
 La peinture représente en outre certaines des caractéristiques du squelette découvert.
 Dans une église voisine un vase a également été trouvé et daté de plus de mille ans ; 
 certains estiment que ce vase d'argile était celui 
que Simon utilisait pour distribuer l'eau aux pauvres.
 Il est maintenant conservé 
dans la nouvelle église de Saint-Simon sur Mukattam, au Caire


















Je dois avouer avoir été agréablement surprise par la beauté de ce site
je vous encourage très fortement à vous y rendre 
lors de votre prochaine visite au Caire

Merci de vos passages et à tout soudain ! ! 


Dimanche des rameaux 2022
cliquez ICI 


vendredi 2 octobre 2020

Le Caire : visite de la villa hindoue après restauration

 




Il y a quelques années j'ai écrit un article sur la villa hindoue du baron Empain
Cliquez ici 

Avant hier, je me suis rendue sur place  pour admirer le travail effectué
après une rénovation si décriée ! 

je dois vous avouer avoir été très déçue  ! 
Le bâtiment est exceptionnel mais l'intérieur sans grand intérêt





sauf l'escalier central .









Il ne subsiste aucun meuble d'origine si ce n'est une baignoire dans un état lamentable


 
Quant aux jardins.......
ils sont inexistants ayant été remplacés par une estrade pour un coffée shop 
et un concert en plein air ! ! 





Enfin, voila la vue en face de la villa ! ! 






Quel dommage de ne pas avoir gardé les jardins comme ils étaient
ce qui aurait donné plus de majesté à cette superbe villa
magnifiquement restaurée. 


Merci de vos passages et à tout soudain ! ! 






La villa "avant" avec ses beaux jardins.







Le Caire: les zabbalines




Bonjour,

Pour des raisons administratives,
 nous avons du nous rendre au Caire
et  en avons profité pour jouer les touristes.

Nous nous sommes rendus
 au monastère de St Simon à Mokattam
qui fera l'objet d'un autre article
mais pour y accéder nous avons du traverser 
le quartier des zabbalines.

Il s'agit des chiffonniers du Caire, ou zabbalines en arabe, 
mis en lumière par sœur Emmanuelle.

Tout d'abord, un petit cours d'histoire afin de situer 
ces « intouchables » égyptiens.

Au milieu des années 50,
poussés par l'extrême misère qui régnait en Haute et Basse-Egypte,
 des paysans quittèrent leurs terres pour venir s'installer
dans un quartier est du Caire, Imbaba.
 Ces déracinés, chrétiens coptes pour une très grande majorité,
se dirigèrent vers les décharges afin de trouver
la nourriture nécessaire pour leurs porcs, chèvres et ânes.
Dispersés par les autorités à la fin des années 50,
ils s'implantèrent dans six quartiers à la périphérie du Caire. 

Une parti d'entre eux est désormais au Muqattam  


Des abris de fortune logent et servent d'ateliers
aux familles de zabbalines.
Certaines sont installées là depuis le début des années 60.
Le périmètre du bidonville est ceinturé par des
habitations en "dur"
 occupées par certains chiffonniers. 

 Les dispensaires, l'école et le centre social
fondés par sœur Emmanuelle
 dans les années 80 sont là, au cœur du quartier.

La journée d'un zabbaline commence très tôt.
Dès 4 h du matin, les pères et leurs garçons partent sur des chariots
 tirés par deux ou trois ânes vers les quartiers du Grand Caire :
Héliopolis, Madinet Nasr, Matariyya...
qui leur ont été attribués par les wahiyah
(personne qui détient le monopole du ramassage des ordures). 

 Quelques chiffonniers se sont unis dans l'achat de pick-up,
 car les autorités essaient constamment d'interdire
 le ramassage des ordures par les charrettes à ânes. 

Que deviendrait une mégalopole de plus de 15 millions d'habitants 
 si du jour au lendemain il n'y avait plus de ramassage de ses poubelles ?


Les déchets ainsi collectés sont déposés devant les habitations.
 Leur part de travail terminée,
les hommes se retrouvent dans quelques "coffee-shops"
 du bidonville pour boire et fumer le narghilé
 pendant d'interminables parties de dominos. 

 Pendant ce temps, femmes et enfants s'éreintent au tri des ordures.
Le tri, effectué à la main, consiste à récupérer
 tout ce qui peut être recyclé ou qui servaient à nourrir les cochons 
ce qui n'est plus le cas depuis 2009 en raison de la grippe porcine 
qui obligea les zabbalines à renoncer à l'élevage de porcs

 Ainsi, plus de 93 % des déchets vont être réemployés :
 les os pour la fabrication de colle et peinture,
 les cartons et papiers vont être recyclés,
les verres et certains plastiques seront refondus.

 Seuls certains sacs plastique et les couches-culottes
 ne peuvent être recyclés. 

 Chaque jour, environ 5 tonnes de plastiques sont brûlées.
 Les fumées noires et odorantes montent
vers le ciel d'Ezbet El Nakhltandis
 que des particules particulièrement polluantes
retombent sur les habitations du site.
 Ces retombées seraient à l'origine de nombreux
problèmes pulmonaires
 chez les enfants et certains adultes.

Souce: les Inrocks

Nous avons croisés de nombreux camions
chargés de récupérations précises
l'un ne transportait que des choses concernant
les télés et matériels électronique,
un autre avec uniquement des cartons
soigneusement pliés etc etc ! ! 





Je ne peux que vous encourager à aller visiter 
le monastère de St Simon qui vous obligera à passer
par le quartier des zabbalines.

Ce parcours m'a vraiment fait réfléchir sur la condition humaine:
Ces gens sont des personnes fières et fortes
et d'une gentillesse sans limite  ! 

Je pense qu'il faudrait montrer cet endroit qui 
fait partie intégrante de la vie des cairotes
 qui devraient leur être reconnaissants.

Pensez y la prochaine fois que vous demanderez
 à votre "bawab" ( concierge)
de jeter vos poubelles .

De cet endroit vous pourrez contempler l'œuvre du tunisien
eL Seed qui peint des messages de paix en calligraphie arabe
sur les murs du monde



Et pour plus de détails merci de cliquer ici


Merci de vos passages et à tout soudain  ! !