Egypte : Toutmôsis III




Bonjour,

Je ne pense pas vous avoir encore parlé
de MON pharaon préféré:
Toutmôsis III ! ! !

Cette "passion" m'est venue après avoir visité
le musée de Louxor
il y a quelques années et
avoir "volé" cette photo grâce à mon téléphone portable ! ! ! !




Pharaon d'Égypte (1504-1450 avant JC)
durant la période du Nouvel Empire,
parfois appelé

le Napoléon de l'Égypte ancienne
pour les nombreuses conquêtes qu'il a entreprises.

Cinquième roi de la XVIIIème dynastie,
Thoutmosis III est le fils et successeur de Thoutmosis II.

Il devient également le gendre de la reine Hatchepsout
par son mariage avec sa demi-sœur
une fille d'Hatchepsout et de Thoutmosis II.

Succédant à son père en 1504 avant JC,
Thoutmosis III est rejeté dans l'ombre par Hatchepsout,
qui gouverne de fait le pays
ne laisse au jeune roi qu'un rôle nominal.

Devenu adulte, il règne conjointement avec la reine
mais, après la mort d'Hatchepsout,
les monuments érigés par celle-ci sont martelés
— signe d'une volonté d'effacer à jamais
son nom des mémoires.

Régnant seul à partir de 1483 avant JC,
Thoutmosis III entreprend une série de conquêtes
sans précédent dans l'histoire de l'Égypte.

  Thoutmosis III prodigue aux temples Égyptiens
les butins et les tributs conquis.

Il enrichit ainsi le Grand Temple de Karnak
et y fait inscrire ses annales sur les murs.

Il réalise également d'importantes constructions
dans tout son empire, notamment à Héliopolis,
Memphis, et Abydos.

À sa mort vers 1450 avant JC,
son fils Aménophis II lui succède.

Source: aleph2at.free.fr

De plus, le roi se pose aussi en lettré,
et les documents permettent de reconstruire
l’image d’un homme épris de culture et d’histoire.

A Karnak, il fait édifier une salle des Ancêtres,
avec une liste de rois commençant avec Ménes.

Dans l’Akhménou, il entreprend le « jardin botanique »,
espace orné de bas-reliefs représentant
toute sorte de faune et de flore,
avec une vocation quasi encyclopédique,
sorte d’onomasticon figuré.

Lorsque son expédition capture un rhinocéros en Nubie,
il en fait consigner les mensurations précises.

Thoutmosis III pratique également la calligraphie,
comme en témoigne son vizir Rekhmirê.

Cependant, à partir de l'an 42,
il fait marteler les cartouches et
les effigies de sa marâtre Hatshepsout.

Cette réaction tardive,
20 ans après son arrivée au pouvoir,
s'explique peut-être par la volonté d'anéantir
les prétentions royales
de possibles héritiers d'Hatshepsout.

Après plus de 53 ans de règne,
il est enterré dans la tombe n°34 de la Vallée des Rois.
Sa momie a été retrouvée
dans la cachette royale de Deir el-Bahari.

Il est succédé par son fils Amenhotep II,
qu’il a eu de sa seconde épouse, Hatshepsout Méritrê.

Il est possible que cette succession se soit opérée
après quelques années de corégence.




Source: thotweb.com



Thoutmôsis III mourut le dernier jour
du septième mois
de sa cinquante-troisième année de règne.

Il fut inhumé dans la vallée des rois.

Le tombeau (KV34) est l'un des plus vastes de la nécropole :
il s'enfonce sur près de trois cents mètres dans la falaise

superbe sarcophage de quartzite du roi
occupe toujours la chambre funéraire.

Le décor pariétal de la tombe est constitué principalement
de scènes et de textes extraits du Livre de l'Amdouat,
Le Livre de ce qui se trouve dans l'Autre Monde.


Source: Wikipédia





.

"Cette statue de Thoutmosis III nous apparaît comme étant 
la perfection artistique "parfaite" de l'art pharaonique.
 Le mot et le qualificatif qui en est un synonyme ne sont pas exagérés.
 Tout dans cette statue les sublime …
 Et même le fait que la statue soit incomplète, 
 que les jambes soient en partie amputées n'altère en rien 
 ni ne déprécie ce jugement et cette appréciation.

Le pharaon est divin, royal, empli de force.
 Son visage, impassible, semble bien au delà
des préoccupations des 'simples' mortels,
 et son regard porte vers un monde auquel nous n'avons pas accès… 
La pierre - schiste vert, basalte gris, grauwacke,
 selon les descriptions - est d'une qualité exceptionnelle 
 et elle est polie et travaillée à un degré de technicité
qui ne peut être égalé.

Le visage est d'une symétrie parfaite.
 Les yeux sont en amande "allongés par une raie plate et rectangulaire" 
 et les sourcils fins qui les surmontent en épousent exactement la forme.
Le nez est bien dessiné, la bouche est menue. 
Le menton est orné de la barbe postiche, 
légèrement évasée et finement tressée. 
Pour rendre cela, le sculpteur a incisé des lignes horizontales et d'autres, 
verticales, ondulées. Elle est attachée par une jugulaire apparente.
Le pharaon porte le némès plissé maintenu sur le front
 par un bandeau sur lequel est fixé l'uraeus protecteur.
 Les plis sont traités alternativement en relief 
 et en creux créant ainsi une belle sensation qui semble animer la pierre. 
 Après être passée derrière les oreilles, 
 la coiffe se sépare en deux pans qui descendent
jusqu'au dessus des épaules.
 Au niveau du menton, les plis du tissu se font beaucoup plus rapprochés.
 Les oreilles sont petites et très bien dessinées.
Le corps est de proportions idéales, musclé, avec des épaules puissantes, 
la poitrine marquée, et le modelé est d'un rendu parfait.
Les bras sont tendus le long du corps, les poings sont fermés, 
pouce en avant tendu et ses mains serrent les sceaux royaux.
Pharaon est dans l'attitude de la marche, jambe gauche avancée ;
 elle est coupée au dessous du genou alors
que la droite l'est juste au dessus.
Il porte le shendyt, pagne royal finement plissé attaché par une large 
ceinture à boucle sous-ombilicale sur laquelle est gravé son cartouche. 
Cette statue d'une beauté absolue est,
sans doute aucun, l'œuvre d'un grand artiste.
 "La finition et la qualité de fabrication de la pièce sont remarquables 
 et reflètent un sens artistique très développé combiné à une grande habileté technique".
Dans ses " Leçons sur l'art égyptien"
Jean Capart a analysé les statues de Thoutmosis III 
- dont celle-ci - , et, pour ce faire, n'a pas manqué
de citer Gaston Maspero…
"Les statues de Thoutmès III sont fort nombreuses
 et les expériences faites précédemment 
sont de nature à nous avertir qu'il ne faut pas trop s'étonner 
si elles offrent des physionomies quelque peu différentes. 
Cependant, les variations sont moins grandes
 que celles relevées à des époques plus anciennes.
 Elles sont toutefois suffisantes pour faire hésiter
 dans le choix du portrait le plus fidèle de ce roi. 
 Pour tourner la difficulté, si nous recourions à
l'examen de la momie du roi,
 retrouvée dans la cachette de Deir-el-Bahari ?
 Maspero écrit : 'Heureusement la face, 
enduite de poix aux heures de l'embaumement,
 ne pâtit nullement de ces manipulations grossières :
 elle apparut intacte lorsqu'on la délivra de son masque protecteur.
 L'aspect en désappointe les admirateurs du conquérant. 
 Les statues qui nous restent de lui, sans le présenter comme un type de beauté mâle, 
 lui prêtaient des traits fins et spirituels : 
 la comparaison avec le cadavre montre
qu'elles ont idéalisé le modèle. 
 Le front est trop bas, l'œil enfoncé, la mâchoire lourde,
la bouche épaisse, 
 les pommettes font une saillie exagérée et
 l'ensemble rappelle la physionomie de Thoutmès II,
 avec plus d'énergie : Thoutmosis III est un fellah de la vieille souche,
 courtaud, trapu, vulgaire de fibre et d'expression,
mais ferme et vigoureux' 
. (Histoire, tome II, p. 289)". 

Voilà bien un portrait sans concession du pharaon guerrier…
 "Thoutmôsis III fut un grand conquérant, il est largement considéré
 comme un génie par les historiens militaires et, de ce fait, 
 il est surtout remarqué pour ses activités guerrières, 
 dont nous connaissons la chronologie grâce au mur dit "Des annales" 
 qui entourait le sanctuaire d'Amon à Karnak,
 mais aussi grâce à son scribe royal 
 et commandant de l'armée, Tjanouny (ou Tjenen ou Thanuny), 
 qui décrivit toutes ses conquêtes au cours de son règne"…
Mais, nous souhaitons - et préférons - voir dans cette représentation
 l'image d'un pharaon tel qu'on l'imagine : "éternellement jeune,
 portant la coiffure de toile et le pagne d'un roi,
 marchant avec la confiance suprême d'une divinité".
Cette statue a été découverte par Georges Legrain, le 8 mai 1904,
 dans le temple d'Amon à Karnak, au nord du VIIe Pylône, 
dans ce qui est connu comme étant "la Cachette".
Référencée CG 42054 - JE 36927, elle est l'une
 des pièces emblématiques du musée de Louqsor."
Source Marie Grillot


Vous comprenez maintenant pourquoi ce pharaon me fascine ! !

Si d'aventure vous vous rendez à Louxor,

surtout n'oubliez pas de visiter le musée
pour admirer la magnifique statue de schiste vert
du pharaon Thoutmôsis III.


Merci de vos passages et à très bientôt ,



Commentaires

  1. s.chevre@gmail.com8 septembre 2014 à 09:52

    Merci pour tout ce que tu mets sur ce blog. Je suis une fan de l'histoire égyptienne et tout ce qui s'y rapporte me fascine. Sonia

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