Egypte : cuisine
Article écrit en 2003 ! !
Chichkébab et compagnie !!!
Je vous propose aujourd’hui un petit aperçu des restaurants du Caire
– enfin ceux que je connais.
Je ne veux pas du tout vous parler de la restauration
des grands hôtels du type Méridien,
Sheraton, Hilton, Movenpick, Novotel ou
autre qui vous servent de la cuisine internationale
que l’on trouve dans tous les pays du monde ! ! ! !
Non, je voudrais vous faire découvrir ce que l’on peut manger au Caire
pour un prix raisonnable et très intéressant pour les touristes
(il faut savoir qu’un euro vaut environ 8,50 livres égyptiennes ! !! )
La règle d’or pour choisir un petit restaurant est de regarder
s’il y a ou non du monde ;
cela est synonyme de produits frais, donc,
vous pouvez faire confiance.
Ceci étant, il faut aussi mettre de coté tous ses a priori
et ne pas s’arrêter à l’aspect extérieur.
Je vous rappelle que rien n’est comme en Europe et de ce fait,
à part vivre en vase clos dans un hôtel de luxe,
vous ne pourrez en aucune façon trouver au Caire
un petit bistrot sympa comme dans nos régions.
Mais ces endroits si surprenants pour nos mentalités sont pleins de charme ;
en effet, il n’est pas rare de trouver des nappes en plastique
( quant il y des nappes !) ou de la sciure par terre
lorsque vous déjeunez dans un endroit réputé pour sa viande de mouton
( pas loin du quartier d’Attaba , à Bab el lock )
et cela n’est pas sans rappeler
les anciens bistrots du quartier des halles à Paris……..).
Les Egyptiens affectionnent particulièrement le principe du mezzé,
à la maison comme au restaurant
(tous les plats sont mis sur la table et les convives y piochent à volonté).
Et là, la magie opère : on vous sert généralement
la tahina ( crème à base de sésame)
le Baba Ghanoug ou caviar d’aubergine mélangé
avec de la crème de sésame et du citron,
du Hommos tahina ( purée de pois chiches avec
de l’huile de sésame et de l’ail…une véritable merveille)
ou de la salade de concombres au yaourt,
le tout, servi avec du pain « baladi »
c’est à dire des galettes qui sont subventionnées
par le gouvernement égyptien et
que vous trempez dans ces petits plats en attendant
le plat principal que vous avez commandé.
Parmi les nombreuses salades, la salata baladi est la plus courante
(concombres, tomates, oignons, avec ou sans salade verte ;
le tout coupé en fins dés rehaussé du fameux persil ''arabe »)
Whara enab ou feuilles de vignes
farcies au riz
Je ne peux résister à vous parler de la molokheyya
qui est une soupe verte et visqueuse.
Il s’agit de corète finement hachée
et cuite avec du bouillon de viande,
oignons, coriandre, ail ( grillé ) , cardamome et un jus de citron.
Cette soupe fait partie des plats dits traditionnels de la cuisine égyptienne.
Il existe aussi deux plats que vous ne trouverez dans aucun restaurant ;
· les fouls
(nourriture de base de la plus grande partie de la population)
c’est à dire de grosses fèves brunes qui ont cuit de longues heures
dans une bonbonne sphérique, assaisonnées d’huile,de citron et de cumin.
Dans toutes les rues du Caire ou de Louxor, vous verrez de jeunes gens en vélo
avec cette fameuse bonbonne si reconnaissable et
qui vendent les fouls en se servant d’une grosse louche dans le pain baladi.
· Le kouchery soit un mélange de riz de lentilles macaronis.
spaghetti , oignons frits.
De petites échoppes le vendent arrosé de sauce tomate
plus ou moins pimentée.
On trouve aussi le célèbre chich kebab
(brochettes de mouton que l'on rencontre dans tout le Moyen-Orient)
le kolla (longue brochette de viande de mouton haché),
le shawarma (version égyptienne du dôner kebab turc),
des tranches de mouton, poulet ou boeuf, empilées qui une fois bien cuites
sont coupées verticalement et servies dans un petit pain rond et creux)
le poulet grillé aux herbes est délicieux,
tout comme le pigeon que l'on déguste grillé,
en sauce, ou, le grand luxe, farci au blé vert.
les falafels ou tamia
N'oublions pas la soupe de lentilles et
le jus de citron ( citron broyé avec des feuilles de menthe)
Les desserts :
mohailabeyya (crème à base de farine de riz,
parfumée à l'eau de rose,
et surmontée de pistaches),
om' Ali (de très fines feuilles de pâte cuites baignant
dans un lait très sucré
et mélangées à de la noix de coco et à des pistaches),
baklawa (feuilleté arrosé de miel et fourré de noix et d'amandes),
konafa (une sorte de pâte de pistaches, noisettes, noix...
entourée de vermicelles et bien sûr nappée de miel)
atayef (des petits beignets frits fourrés de noisettes, noix,pistaches,
et nappés d'un sirop très sucré)
En boisson, il faut bien dire que l’eau est de rigueur,
bien que nous trouvions du vin local(Omar Khayyam blanc, rouge ou rosé)
et aussi la bière Stella fabriquée en Égypte bien appréciée des touristes.
Dans toutes les rues du Caire on trouve de petits resto,
remplis de monde et dans lesquels il ne faut pas hésiter d’entrer ;
vous serez surpris par l’accueil et la gentillesse du personnel
sans oublier que vous ferez un bon repas
en savourant des produits typiques et ce,
pour une somme défiant toute concurrence.
J’espère vous avoir donné l’eau à la bouche et surtout
l’envie de venir visiter ce beau pays
où le dépaysement à 5h d’avion de Paris est assuré.
Merci de vos lectures et à tout soudain ! !
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