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lundi 19 mars 2018

Marché du travail, Expérience d'avril 2003



Bonjour,


Comme vous le savez, je vis en Egypte depuis de nombreuses années mais,
  j’ai du, pour des raisons personnelles retourner en France en 2002.

Je me disais que je pourrais toujours trouver un job,
histoire de revenir un peu dans la vie active. 



Le parcours du combattant commença et après moult péripéties,
je trouvais-enfin- quelque chose qui me convenait ;
un job dans ma branche correspondant à ma formation de base.

J’étais folle de joie à l’idée de reprendre la vie active
que j’avais quitté depuis si longtemps ! ! ! ! ! 



Mais cette joie fut de courte durée :
en effet me présentant comme convenu le lundi matin ,
n’ai je pas eu la surprise d’arriver dans un endroit où personne ne m’attendait……
et où j’avais la forte impression de gêner ! ! ! !

Bon, me suis-je dit, il y a longtemps que tu n’as pas été dans un bureau et
peut être te fais-tu des idées……
Il faut dire dès à présent que je suis connue pour avoir un caractère facile
et que pour me mettre à bout, il faut réellement dépasser les bornes ! !!

J’ai donc continué en essayant de ne pas faire cas de mon intuition.

La première journée s’est donc déroulée dans un climat
que nous pourrions qualifier de moyen
mais la situation changea le lendemain
lorsque l’un des employés commis une erreur dans la gestion d’un dossier…………

Il faut rappeler qu’avant mon départ pour l’étranger,
j’ai donné 22 ans de bons et loyaux services dans une compagnie d’assurance,
ayant ainsi acquis une solide expérience en a matière ;
mais je ne pouvais imaginer qu’il était autant possible de s’emporter
après quelqu’un et de rabaisser l’être humain en l’humiliant si fortement.

Il est impensable de ne pas respecter la condition humaine et
aucune faute professionnelle ne justifie un tel manque de correction.

Il est vrai que cette colère n’était pas dirigée contre moi,
mais je me disais qu’un jour ou l’autre se serait mon tour ! ! ! !

Bref, le climat était électrique et lorsque je demandais des précisions
quant à l’organisation de mon travail, on me répondait que l’on verrait plus tard
et je me cantonnais en des travaux de rangement…….

Pas de problème, me suis-encore dit,
prends ton mal en patience et tout ira bien ! ! !! !

Après deux jours passés dans cette agréable atmosphère,
le drame éclata à l’occasion d’une broutille et
on me rétorqua très clairement
"qu'à mon age 
( 53 à l’époque et j’en suis fière)
je devais m’estimer heureuse d’avoir trouver du travail ! ! ! ! "


Mon sang ne fit qu’un tour 
et je pris mes affaires tout en hurlant dans le bureau que 
pour la prochaine qui serait embauchée à ma place, 
il convenait d’en prendre une très jeune car 
aucune « bonne femme » de mon age n’accepterait une telle attitude !



Je me retrouvais dehors, soulagée
mais pleine de hargne contre un employeur usant ainsi de son pouvoir.

Il avait le beau rôle, surtout en cette période de chômage intense.

Je trouve cette attitude déplorable et
je plains de tout mon cœur les autres employés qui, eux sont obligés de rester ;
ma situation n’est pas comparable et
je remercie le ciel de m’avoir permis de travailler antérieurement
dans une ambiance convenable, entourée de gens « normaux ».

J’ai ainsi compris pourquoi le turn-over était si important ;
il est symptomatique de constater que
l’ancienneté maximum était de six mois………

J’ai vécu cette histoire en avril 2003 et si quelqu’un me l’avait raconté,
j’aurais immédiatement pensé qu’il exagérait ;
mais sincèrement je ne vous en ai dévoilé que le dixième…

Mais mon coté optimiste ayant repris les choses en main,
je me suis dit tout simplement que cela fera parti de mes expériences et
je pourrais ainsi confirmer : oui, ce n’est pas une légende !!!!! 

Il est dommage qu’actuellement,
le marché du travail ne permette pas de claquer la porte et
de retrouver immédiatement un emploi ;
certaines personnes sont obligées de subir de peur de ne plus avoir de travail,
donc plus de salaire.

Il est lamentable de voir que des employeurs jouent sur cet aspect économique
et en profite pour assouvir un mal vivre interne.



Mais je rassure mes lecteurs, il s’agit- j’ose espérer- d’un cas isolé
mais il faut savoir que cela existe et que
cette situation n’est pas toujours facile à vivre.

 Pour des raisons évidentes de discrétion,
je suis restée le plus vague possible ne me cantonnant qu’aux faits proprement dit, 
sans entrer dans les détails de cette histoire ;
c’est dommage car ils ont leur importance ! ! !
mais je ne pouvais être plus précise.

Merci de vos lectures et à très bientôt,




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