istanbul : voyage de septembre 2004
Bonjour,
Je voudrais vous parler d’un pays dont je reviens
après un court séjour d’une semaine :
La Turquie.
Je vais donc vous décrire mon voyage très succinctement
car j’estime qu’en ce court laps de temps,
car j’estime qu’en ce court laps de temps,
il est difficile de se faire une véritable idée sur une région du monde
que vous découvrez pour la première fois
mais je voulais surtout vous faire part de mes impressions personnelles.
Je me permets de rappeler pour ceux qui ne me connaissent pas que
je vis depuis de nombreuses années en Egypte
et que de ce fait mon opinion sera plus particulièrement dirigée
par la comparaison Turquie- Egypte et non Turquie- France.
La Turquie ! ! Qui n'en a pas rêvé un jour ou l'autre ! !
Cela est certainement la raison pour laquelle nous nous décidâmes de partir à Istanbul,
ville située aux confins de l'Europe et de l'Asie.
Que de noms chargés d'histoire désignent cette citée ! !
Byzance puis Constantinople, Stanbul et de nos jours Istanbul ! ! ! !
Après un agréable voyage en avion de 1H50 mn, nous avons atterri à Sebyha ;
aéroport destiné uniquement aux vols charter qui se situe
sur la partie asiatique à environ 35 KM d’Istanbul.
Notre première impression concerna la température qui était de 21° le 16 septembre 2004 à 19H
( n’oubliez pas que nous arrivions du Caire où le climat flirtait encore avec les 34° ! ! ! ! )
Nous arrivons ensuite dans Istanbul, mégapole de 18 millions d’habitants
mais qui semble beaucoup moins « grouillante »
que le Caire où l’on ressent sans conteste le grand nombre d’habitant.
A l’intérieur de la ville, la circulation se déroule sans encombre et
durant tout notre séjour, nous avons été impressionnés
par le respect des règles du code de la route par les habitants d’Istanbul ;
je dois avouer que nous attendions à une pagaille monstre
et n’avons que des félicitations à faire.
Les feux rouges sont respectés et l’usage du klaxon ne se fait
qu’en cas d’extrême urgence.
Chose agréable, la plupart des feux sont équipés d’un décompteur de temps
vous permettant ainsi
d’apprécier le nombre de secondes restant soit au rouge, soit au vert.
L’arrivée à l’hôtel qui se situait dans la partie ancienne de la ville,
se fit de façon normale et ensuite commença notre véritable découverte du pays.
Tout d’abord, il me faut attirer votre attention sur la monnaie locale qui est la lire turque.
Là bas, tout se paie en millions…………par exemple : un café vaut en moyenne un million.
La première journée nous dûmes continuellement effectuer
les conversions nécessaires à nous rendre compte du prix des objets.
Mais une fois que vous savez qu’un million équivaut environ à 4,50 FF ou 0,70 €,
tout devient facile.
Il nous avait été recommandé de ne pas changer tout notre argent en une seule fois et
à n’effectuer ces opérations qu’au fur et à mesure de nos besoins.
Je vous conseille de procéder de cette façon car le cours des devises changent tous les jours
et également au cours de la même journée.
Quoi qu’il en soit, vous serez très vite multi millionnaire ! ! ! ! !
Les agences immobilières présentent des appartements à cinquante milliards ! ! !
Mais rassurez vous, depuis le premier janvier 2006,la Turquie a abandonné tous ces zéros et
désormais la monnaie locale reste plus raisonnable.
Il faut également reconnaître que la langue turque est assez rébarbative et
qu’il est difficile de comprendre quelque chose ! ! !
Heureusement, mon mari parle arabe et nous avons pu,
de temps en temps trouver ainsi un moyen de communiquer.
Voila pour les points pratiques.
Je dois vous dire que nous n’avions pas souscrit aux excursions
proposées par l’agence de voyage
et avions décidés de découvrir par nous même.
Aussi, le premier jour, je ne procurais un plan de la ville ( 2,5 millions ! ! !)
afin de pouvoir nous orienter.
Par chance, nous étions dans la vieille ville qui regorge de site à visiter et
pouvions ainsi effectuer notre périple en marchant
ce qui me valut de belles cloques aux pieds et
l’achat de véritables chaussures de marche ! ! ! !
Nos pas nous conduisirent immanquablement au Grand Bazaar
qui est le plus grand et le plus vieux bazar du monde.
Il comporte environ 3000 échoppes ou boutiques dans plus de 60 rues.
Il se situe au centre d’Istanbul et
certaines rues se terminent en bord de mer.
Les deux plus anciennes structures datent du 15em siècle et
se présentent comme une série de dômes décorés.
Il existe une rue essentiellement consacrée aux bijoutiers,
une autre pour la maroquinerie etc…
Mais il faut bien reconnaître que cet endroit se révèle être purement touristique
et que les bonnes affaires sont rares ! ! !
Pour les connaisseurs, je vous dirais qu’il ressemble un peu à Khran el Kralili
du Caire mais en mieux structuré.
Je vous confirme et vous recommande de commencer votre séjour en tentant
de vous faire une idée sur les prix et
ensuite d’acheter en marchandant lorsque cela s’avère nécessaire.
Ensuite, nous avons visité de nombreuses mosquées comme celle de Sultanahmet
construite au début du 17 em et qui est reconnaissable par ses six minarets.
Nous n’avons pas pu éviter d’admirer Hagia Sophia ( Ste Sophie)
qui fut une église pendant 916 années,
mosquée durant 481 ans et qui, depuis 1935, fait désormais office de musée.
Il faut préciser qu’entre ces deux merveilles,
se trouve un jardin avec de magnifiques jets d’eaux dans lequel il est agréable de se reposer.
On vous y propose gentiment du thé normal ou
du thé à la pomme (Elma chaï : un véritable délice).
Une journée, nous décidâmes de nous rendre à « Princess Island »
et avons, pour ce faire pris un bateau pour nous y rendre.
Il nous a fallut aller à « Eminonu » qui est
l’embarcadère situé aux confins du Bosphore
et de la mer de Marmara d’où partent les bateaux pour découvrir les îles
ainsi que le détroit du Bosphore ( long de 33 KM, large d’environ 3 KM
qui relie la mer noire à la mer de Marmara).
Nous prîmes un bateau rempli de touristes
( anglais, syriens, égyptiens, japonais et très peu de français ).
La traversée de deux heures se passa sans encombre et
nous amena dans différentes îles
qui semblaient être des endroits composés de résidences secondaires
pour les habitants d’Istanbul.
Princess Island ressemble à un autre monde dans lequel le seul moyen de locomotion
est la bicyclette ou la calèche.
Cette île montagneuse comporte une grande forêt de pins
dans lesquels est niché le fameux monastère
orthodoxe de St Georges qui renferme de belles icônes.
On y trouve aussi de jolies maisons en bois datant du 19 em siècle.
Notre retour nous procura certaines émotions
étant donné que nous avons certainement du nous tromper de bateau
car celui-ci nous laissa sur la rive asiatique de la ville
( environ 22 KM de notre point de départ).
Cela nous permit de manger en bord de mer et ensuite de tenter de trouver
un moyen pour rentrer à l’hôtel ! ! !
Nous avons du emprunter un mini bus
avec lequel nous avons encore traversé le pont du Bosphore et pu ainsi admirer le magnifique panorama sur le détroit ou sur la ville d’Istanbul
avec ses mosquées et leurs minarets.
Nous avons également utilisé le bus touristique
qui permet une visite de la ville avec commentaire dans sa langue………cela aide ! ! !
Lors de cette promenade de deux heures en bus à impériale
nous avons sillonné la cité d’Istanbul
passant d’une rive à l’autre et visitant de nombreux quartiers.
Le commentaire n’est pas très complet
mais permet aisément de se faire une idée des principaux monuments.
Je me permets de vous recommander ce moyen de découvrir la ville qui,
pour 15 euros soit 28 millions vous fera rêver devant le palais de Topkapi, l’ancien quartier juif
ou les remparts de la vieille ville de Constantinople.
Lors de ce périple en bus,
je me suis fait la seule frayeur de notre séjour. Je m’explique :
nous devions passer devant le stade d’inönü ( genre parc des Princes)
et par chance ou par malchance,
allait se dérouler un match de football.
La foule se faisait pressente en raison du manque de place
et les forces de l’ordre leur faisaient front.
Notre bus était dans la file de voitures qui les séparait ! ! !
Mais tout est bien qui finit bien, nous avons pu, après une attente dans l’angoisse
( en ce qui me concerne)
passer sans problème et contempler le stade qui était rempli comme un œuf ! ! ! !
Selon notre habitude, nous avons pris un bus de la ville sans savoir où il nous amenait et
avons ainsi découvert les quartiers de la ville situés à Eyüp
soit à la fin du bras de mer appelé Haliç ou corne d’or.
Nous avons également emprunté le tramway très moderne qui traverse la vieille ville.
La veille de notre départ, nous avons découvert un marché en plein air :
celui situé près de la mosquée Fathi.
celui situé près de la mosquée Fathi.
Quel endroit fascinant ! !
Imaginez de nombreuses rues remplies de commerçants
Imaginez de nombreuses rues remplies de commerçants
( fruits, légumes, vêtements, chaussures, etc)
proposant leurs marchandises à des prix défiant toute concurrence et
sans commune mesure avec ceux pratiqués au Grand Bazaar ! ! ! ! !
De ce marché, j’ai ramené des loukoums, des saucissons et
aussi une sauce genre harissa.
aussi une sauce genre harissa.
Nous avons également acheté des vêtements et des chaussures.
Pour les Européens de passage, il est évident que tous les articles en coton
sont vendus à des prix très attirants ;
par contre pour nous, seul l’état des finitions présentaient un intérêt étant donné
la renommé du coton égyptien.
Les Turques comme les Européens commencent à préparer l’hiver et
donc tous les vêtements proposés étaient destinés aux pays froids ! ! ! !
donc tous les vêtements proposés étaient destinés aux pays froids ! ! ! !
De ce fait, nous n’avons trouvé que très peu de t-shirt ou short ;
ceux-ci faisant parti de la collection d’été ! ! ! ! !
Cela limita donc nos achats ! ! ! ! !
Mes impressions personnelles vont peut être choquer certains d’entre vous car
je pense sincèrement que ce pays, pour autant que j’ai pu constater,
a trouvé un compromis intelligent entre la façon de vivre à l’européenne
et le modèle oriental.
et le modèle oriental.
J’ai trouvé les gens charmants, et surtout très propres.
Les rues sont nettoyées quotidiennement avec des voitures balai.
Les familles qui passent la journée à l’extérieur souvent dans les jardins publics
laissent les lieux immaculés, sans aucun détritus.
Chose appréciable pour nous qui vivons en Egypte,
les turques sont disciplinés et traverser les rues ne relève
jamais d’un exploit dans lequel
jamais d’un exploit dans lequel
on n’est jamais sur d’arriver entier de l’autre coté ! ! ! ! !
Voila en quelques lignes mes impressions de vacances, mais je tiens à rappeler
que mon séjour ne fut que d’une semaine au cours de laquelle
il est quasiment impossible de se faire une idée exacte du pays visité.
Nonobstant les problèmes concernant la liberté des droits de l’homme
qui sont bafoués et
qui sont bafoués et
qui ont fait récemment l’objet d’une révision du code pénal turque,
je ne peux que vous conseiller d’aller visiter ce pays qui,
lorsqu’il sera admis dans la communauté européenne
( pas avant 2015 ) perdra certainement
de son charme et des avantages qu’il présente actuellement.
Merci de vos lectures et commentaires,
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